mardi 12 mars 2013

Extraits des livres à venir !


Bonjour à tous !

Suite à un petit jeu sur facebook, j'y avais publié quelques extraits des manuscrits sur lesquels je travaillais (et travaille toujours). Aujourd'hui, pour ceux qui ne sont pas sur ce réseau, je les partage avec vous. N'hésitez pas à laisser vos commentaires et vos avis, ils sont toujours bienvenus. :)



Extrait de "Les Origines du Mal" (tome 2 de Ryan Blake) :
« Et merde ! » lâcha-t-elle.
Voilà qu’elle devenait vulgaire. Cela ne lui ressemblait pas. Pas de doute ! Ce fichu humain grossier et impertinent déteignait sur elle. Mais il n’avait pas le droit ! C’était à elle de déteindre sur lui, de l’adoucir, de le calmer, de le guérir, pas à lui de la pervertir !
En cet instant, elle regrettait presque que son Créateur l’eût faite libre. Libre de choisir. Libre d’hésiter, de basculer à tout instant. Libre de choisir le bien ou le mal. Si elle n’avait pas eu cette liberté, si elle n’avait jamais été capable d’éprouver la tentation, tout aurait été beaucoup plus simple.
Mais aujourd’hui, tout était compliqué. Et avec ces maudits vampires dans les parages, ça n’allait pas s’arranger. Décidément, tout allait de travers dans ce monde. Mais qu’était-elle donc venue faire dans cette galère ? Il fallait au moins qu’elle essaye de se débarrasser des vampires. Un problème après l’autre.


Extrait de "Les Ailes du péché" (tome 3 de Ryan Blake) :
« Arrête de le dénigrer. Vous êtes tellement proches l’un de l’autre que ça devient ridicule.
– Quoi ? Moi et ce… ce… Ce chat de gouttière ? Proches ?
– Comment peux-tu parler ainsi de celui qui, dans ton entourage, se rapproche le plus de ton meilleur ami ?
– Parce que c’est un chaton inoffensif. Nous n’avons rien en commun. »
Theyla se mit à rire.
« C’est ça, dit-elle. Et moi, je suis la Reine d'Angleterre. »
Blake grogna.
« Tu l’as vu en action, tu sais ce qu’il vaut et tu l’apprécies, reprit-elle. Et quand vous n’êtes pas en train de vous disputer à cause de moi, vous êtes tout le temps fourrés ensemble. »



Autre roman, dont je tais encore le titre :
Nerveuse, Katarina accéléra encore le pas. Elle courait vraiment, maintenant. Allons ! Il suffisait de devancer Philippe, d’aller plus vite que lui, de se rendre à Calais, ou à Cherbourg peut-être, et de prendre un ferry. Ce n’était pas compliqué. Elle avait juste assez d’argent. Et même si elle était contrôlée et arrêtée, au moins ne serait-elle plus entre les pattes de Philippe. La taule était préférable à la mort.
C’était peut-être ça, la solution, d’ailleurs ! Se rendre dans un commissariat, tout leur raconter, se mettre sous leur protection… Mais Katarina n’était pas du genre à cafter. Et puis, la protection des flics, elle s’en méfiait ! Elle ne les appréciait guère, de toute façon, car ils lui menaient la vie dure, eux aussi. Il valait mieux essayer de s’en sortir seule.
Et si elle piquait une voiture ? Elle irait plus vite, et elle serait au chaud, au moins… L’idée l’avait à peine effleurée qu’elle songea qu’elle ne savait pas comment désamorcer ces fichues alarmes qui hurlaient dans la nuit comme des bêtes de guerre. Bien dommage… Presque tout le monde savait faire ça aujourd’hui, mais pas elle.



Recueil de nouvelles :
« Ça alors, fit le collègue de R. d'un ton enthousiaste. Tu vas assister à un miracle, mon gars, et ça arrive rarement, crois-moi. »
R. le regarda avec des yeux grands comme des soucoupes. Ecœuré.
« Un miracle ? répéta-t-il. T’es vraiment malade, toi, faut te faire soigner. C’est dégueu, oui ! Et puis, ça serait pas illégal aussi, par hasard ? ajouta-t-il avec mordant. Ça ne s’appellerait pas une profanation de sépulture ?
- Laisse faire, je te dis… »
Exaspéré, R. décida de laisser tomber.
« Vous êtes tous complètement tarés dans ce cimetière ! Je me casse, je vais changer de boulot. »

Merci de m'avoir lue et à bientôt ! :)

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