mercredi 6 mars 2013

Numéro 4 de l'Imaginarius, avec ebook téléchargeable - ce n'est pas un chouette bonus ?

Bonjour à tous,

Cela fait un moment que je n'ai pas fait de mise à jour sur mon blog et je vous demande de bien vouloir m'en excuser, mais il se trouve que j'ai été particulièrement prise, que ce soit à la fin de l'année 2012 (novembre et décembre, avec deux salons, à Val-Joly et à crèches-sur-Saône) ou en ce début d'année 2013 (janvier et février, avec beaucoup de travail et déjà un premier salon, celui de Zone Franche).Quatre mois, donc, que j'ai l'impression de ne pas toucher le sol. Mais je ne me plains pas, j'ai avancé dans plusieurs projets et j'en suis ravie.

Pour mon retour, je ne vais pas vous souhaiter une bonne année (à cette date, ce serait ridicule ! M'enfin, j'espère quand même qu'elle a bien démarré pour vous !), mais je viens quand même avec une bonne nouvelle, pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore (hem, doivent plus être très nombreux, ceux-là, vu que ça date de janvier...).


La bonne nouvelle, c'est qu'un numéro 4 de l'Imaginarius est sorti (en janvier 2013, donc), et ce avec une nouvelle formule ! En effet, pour un plus grand confort de lecture, vous pouvez désormais retrouver tous les numéros du magazine en format PDF et, comme toujours, en téléchargement gratuit.

Ce numéro 4 (oui, oui, le 4 ; j'avais annoncé la sortie du 3 sur le blog des Fossoyeurs, ici : http://lesfossoyeursdereves.blogspot.fr/2012/10/limaginarius-le-petit-journal-du.html ; j'ai complètement oublié de le refaire sur ce blog...) est presque entièrement consacré à l’actualité, projets et interviews des auteurs du collectif Les Fossoyeurs de Rêves, dont votre servante (je vous mets l'interview ci-dessous, hé, hé ! ^^), mais vous y retrouverez aussi la rubrique cinéma, le monde fantastique de la BD et des arts visuels (avec l'interview de Fleurine Rétoré), ainsi que les enquêtes de l’Imaginarius.

Et pour télécharger tout cela, il suffit de cliquer ici !


En bonus, comme je le disais dans le titre de ce message, un hors-série (le deuxième du genre) vous est proposé en téléchargement gratuit, un ebook ayant pour titre « Histoires de bêtes féroces ». Vous y retrouverez trois nouvelles INÉDITES du collectif des Fossoyeurs de Rêves :
- « Lupus in the sky destroy » par John STEELWOOD page 3
- « Le sang des aïeux » par Romain BILLOT page23
- « La malédiction d’Onkango » par Gaëlle DUPILLE page 31
Ce n'est pas beau, tout ça ? Alors, voilà, l'ebook est à télécharger ici. Et bonne lecture !




Je peux également vous annoncer l'AT pour le prochain numéro de l'Imaginarius, il concerne les vampires. Cette fois, pas question que j'y coupe ! ^^
Il s'agit donc de rédiger  une nouvelle comprenant de 8 à 30 pages, texte justifié avec interligne 1.5, police de caractères 12, Times New Roman, sous format Word uniquement. A vous de laisser vagabonder votre imagination sur ce thème, toutes les folies sont permises, du moment que l'orthographe et la langue française sont respectées ! Néanmoins, l'humour noir est vivement encouragé pour cet AT. Et si le nombre de bons textes le permet, l'AT donnera lieu à l'édition d'un ebook gratuit qui s'intitulera tout simplement... "Histoires de vampires". Envoyez vos textes avant le 15 mars 2013 à l'adresse habituelle du mag : lepetitjournaldufantastique@gmail.com.

Je profite de l'occasion pour vous montrer également la bande- annonce de l'Imaginarius ! :)




Pour finir, voici l'interview (réalisée  par Gaëlle) parue dans ce numéro 4 :


1- « Lune Bleue », dont tu es l’auteur aux côtés de Mestr Tom (aux Editions La Porte Littéraire) est sorti il y a quelques semaines. Est-ce la première fois que tu écris un roman avec un autre auteur ? Quel en est le sujet ?

Oui, « Lune Bleue » est sorti fin novembre 2012, c’est encore frais. (rires) Et en effet, c’était la première fois que j’écrivais un livre avec un autre auteur. D’habitude, je suis dans mon univers personnel, dont je maîtrise les règles et les codes, et là, je me suis glissée dans l’univers d’un autre. De plus, il s’agissait de passer d’un conte, celui de Mestr Tom, à un roman, le mien, et ce sont deux façons très différentes de raconter les choses. Cela m’a sérieusement changée de mes habitudes, mais c’est justement cela qui a rendu l’expérience enrichissante. Faire sien l’univers d’un autre pour le réinterpréter à sa façon et y apporter sa propre contribution, c’est passionnant !
Pour résumer très brièvement le sujet du livre, il s’agit d’un roman vampirique pour la jeunesse, situé dans l’univers fantasy d’Orobolan créé par Mestr Tom. Or, ce n’est pas commun de mêler la fantasy et les vampires, c’est ce qui rend ce roman différent. En fait, le clan de Gaskell, un des clans qui peuplent Orobolan, est maudit suite à un meurtre affreux et voué à la nuit. Il devient donc un clan de vampires. On l’appelle alors le Clan de la Lune Bleue, et son histoire est retracée sur une durée de plus de six mille ans, à travers les yeux et la vie de sept personnages, dont les destins se croisent à sept époques différentes. Parmi eux, on trouve un guerrier, un prince, un voleur, une chanteuse, un simple d’esprit, un musicien, etc… et autour d’eux, gravitent d’autres personnages, un savant, un diplomate, un mage… et finalement, c’est tout le peuple de Gaskell qui s’anime. Et puis, vers la fin, vient un personnage inattendu, mais là, je n’en dirai pas plus. (sourire) Au final, à travers le roman, on suit le clan de la Lune Bleue de sa déchéance à sa rédemption. Mais ça ne va pas être évident d’arriver jusque-là et le clan va traverser de multiples épreuves.
A cela, j’ajoute que le roman est illustré de dessins monochromes, réalisés par Calcines (sauf pour la couverture). Je n’ai pas participé au choix des illustrations, c’est l’éditeur qui s’en est chargé, mais j’ai vraiment aimé le travail réalisé par l’artiste et découvrir les visages des personnages que j’avais mis en scène. Cela a un côté magique.

2- Il s’agit d’un roman plutôt destiné aux jeunes lecteurs. Est-ce qu’écrire pour un public jeune est une première pour toi ? Est-ce que cela t’a semblé plus ou moins compliqué que d’écrire pour des lecteurs adultes ?

Oui, effectivement, en ce qui me concerne, c’était une première, en tout cas pour un livre publié. Voilà plusieurs années, j’ai écrit deux romans jeunesse, mais je ne les ai jamais « peaufinés », ils sont restés à l’état de projets, rangés dans un tiroir et personne ne les a jamais lus, donc on va dire que ça ne compte pas. (rires)
Honnêtement, non, ça ne m’a pas paru plus difficile d’écrire pour un jeune lectorat que pour des adultes, et j’avoue que je ne me suis imposé aucune limite. Je ne me suis rien interdit et j’ai suivi le fil de l’histoire, c’est tout. Ça m’a donné envie de me replonger dans mes projets personnels de romans jeunesse, mais je n’ai pas encore le temps de m’y consacrer, parce que j’ai d’autres choses qui passent en priorité…
Ceci dit, j’espère bien écrire à nouveau pour la jeunesse dans un futur proche, malgré tout ! Peut-être dès cette année 2013, on verra. (sourire)

3- Est-ce que cela a été compliqué (un défi ?) d’écrire une histoire avec un autre auteur, et surtout de devoir l’insérer dans la saga créée par Mestr Tom à laquelle elle appartient (la Saga d’Orobolan) ?

Oui, au départ, c’était vraiment un défi pour moi, et c’est d’ailleurs ce qui m’a fait accepter la proposition de Mestr Tom, parce que cela me faisait sortir du cadre habituel où je me trouvais et que j’aimais cette idée de changement et de dépassement. J’ai quitté les sentiers que je connaissais, je me suis remise en question. Et ça m’a fait un bien fou, j’ai trouvé cela très stimulant et très rafraîchissant. De plus, il y a beaucoup de personnages dans ce roman, parce qu’autour des sept personnages principaux sur lesquels on se penche dans le roman, beaucoup d’autres interviennent, comme je le disais tout à l’heure.
La saga d’Orobolan est immense, elle s’étend sur des millénaires et raconte l’histoire de plusieurs peuples, dans un monde complexe et sur quatre continents. Cet univers fantasy, imaginé par Mestr Tom dès 2002, a d’ailleurs donné corps à deux cycles de romans indépendants, c’est vous dire l’ampleur de la saga. Les quatre premiers récits, racontés par Mestr Tom lui-même, constituent « Le Cycle des Gardiens ». Mon roman, lui, appartient à un autre cycle, « Voyages en Orobolan », pour lequel Mestr Tom travaille sur chaque roman avec différents auteurs. Avant moi, il y a ainsi eu Richard Mesplède, pour le livre « Sourtha ». Et il faut noter que chaque livre est indépendant.
Cependant, je ne connaissais pas tout ça quand j’ai commencé et je me suis donc retrouvée plongée au cœur de cet univers d’un seul coup. J’ai dû en comprendre les règles, identifier chaque personnage, le rattacher à l’histoire générale, le placer dans le temps… Mais une fois prises mes marques dans le monde d’Orobolan, mon travail m’a semblé aussi naturel que lorsque j’écris seule.
Il faut dire qu’avec Mestr Tom, nous avons rapidement trouvé la façon de faire qui nous convenait, et je dois dire que, dès lors, je n’ai pas éprouvé de difficultés particulières. C’était très intéressant, au contraire, et j’ai franchement aimé cette plongée dans l’univers d’un autre. Je suis prête à recommencer !

4- Quels sont tes projets pour 2013 ? A quand la suite de « La Stratégie des Ténèbres » (paru aux Editions Nergäl) ?

J’ai beaucoup de choses prévues, cette année, peut-être trop. (rires) Il faut dire qu’en 2012, j’ai été approchée pour plusieurs projets littéraires en collaboration avec d’autres auteurs, et ces aventures artistiques m’ont paru tellement intéressantes que je n’ai pas voulu passer à côté. Je les ai prises comme des cadeaux du ciel et je me suis engagée avec enthousiasme. Tout cela devrait se concrétiser cette année.
Du coup, je me retrouve avec énormément de travail à fournir. C’est génial, mais c’est aussi ce qui fait que, indépendamment du fait que c’est mon éditeur qui me la donnera en temps voulu, je ne peux pas parler d’une date précise pour la sortie du roman « Les Origines du Mal », qui fait suite à « La Stratégie des Ténèbres ». Ça m’est actuellement impossible. Je sais que le premier tome de la série « Ryan Blake » est sorti fin mai 2012 et que beaucoup de lecteurs s’impatientent déjà et veulent connaître la suite, mais ce sont des livres plutôt longs (entre 500 et 600 pages) et je dois avouer que ça ne s’écrit pas en un jour, surtout que je ne suis pas de ces auteurs qui écrivent vite, je l’avoue. J’ai besoin de temps pour bien faire les choses et je ne veux pas offrir à mes lecteurs un travail bâclé, dont je ne serais pas contente moi-même, simplement pour tenir un délai précis et l’obligation de « sortir » un roman tous les ans. Pour moi, ce serait me moquer d’eux, leur manquer de respect. Je ne fonctionne pas comme ça, et d’ailleurs si je le faisais, tout le monde serait déçu. Lorsque la suite paraîtra, je veux pouvoir en être fière et je ne soumettrai pas mon manuscrit aux corrections tant que j’estimerai qu’il n’est pas « fini », au sens où je l’entends. Il n’y a qu’ainsi que je pourrai en être satisfaite et il n’y a qu’ainsi que les lecteurs l’apprécieront aussi. Je ne crois pas qu’ils aimeraient un second tome qui serait qualitativement inférieur au premier, parce que j’aurais écrit dans la précipitation et que j’aurais fait n’importe quoi.
Néanmoins, je rassure tout le monde immédiatement : je continue à travailler d’arrache-pied à l’écriture des récits de Ryan Blake ! (rires) Jusqu’ici, je travaillais en parallèle sur les tomes 2 et 3, mais maintenant que les deux histoires ont une structure solide, je vais pouvoir me concentrer uniquement sur le tome 2. Et j’ai encore des idées (scrupuleusement notées) pour au moins cinq ou six autres tomes par la suite, ce qui ferait huit ou neuf au total… Parfois, je me dis d’ailleurs que je suis dingue de m’être lancée là-dedans ! (rires) Mais en fait, je n’ai jamais eu l’intention de m’arrêter à une trilogie, parce que j’ai vraiment beaucoup de choses à raconter avec Ryan et tous les personnages qui gravitent autour de lui. Et à chaque fois, j’écris une aventure complète. Elles sont toutes reliées les unes aux autres, mais elles sont relativement indépendantes. J’ai déjà l’idée du roman qui clôturera la série, je sais comment je vais boucler la boucle. D’ici là, il va se passer beaucoup de choses, et on va aussi remonter dans le temps, dans le passé de Ryan. Les lecteurs sont loin de connaître la vérité à son sujet et, comme Theyla, il cache bien des secrets. Lui-même n’est pas encore au courant de tout ! (rires) On va également s’intéresser à des personnages que l’on n’avait fait que croiser rapidement dans le tome 1. Et puis, il plane toujours la menace du Centre, il n’en a pas fini avec Ryan et ses amis. Et il ne faut pas non plus oublier le Vatican et sa horde de Conseillers qui ne sont pas toujours très clairs. Bref, il y a vraiment beaucoup à faire !
À côté de ces romans, je travaille aussi sur un recueil de nouvelles, qui est pratiquement terminé et qui, je l’espère, trouvera un éditeur cette année. Je suis aussi en train d’écrire un roman YA, mêlant romance et magie, et qui a pour sujet principal une jeune sorcière. Et puis, je n’oublie pas mon roman fantasy pour la jeunesse, sur lequel je travaille depuis un bout de temps, déjà. Et j’ai encore d’autres projets, comme cette histoire illustrée pour enfants, un projet qui serait à nouveau un travail à quatre mains, d’ailleurs, à croire que j’y ai vraiment pris goût ! (rires) Ce que tendrait à le prouver un autre de mes projets, celui d’une bande dessinée, en collaboration avec une illustratrice que j’aime beaucoup, mais vu que cela n’est pas encore concret, je préfère ne pas trop en dire.
En dehors de ça, j’aurais vraiment aimé participer à des appels à textes, mais je n’ai même pas le temps… J’ai plus de projets et d’envies que de temps pour les mener à bien. (rires) Je disais dans une autre interview, voilà un an ou deux, que j’avais envie de me frotter à d’autres exercices de style, des choses que je n’avais jamais faites. C’est ce qui se passe actuellement, et j’en suis ravie. J’aime le fait d’évoluer, de bouger, d’expérimenter, de ne pas rester figée dans un carcan. Je suis très touche-à-tout, je ne m’interdis rien a priori, et surtout pas de passer à côté d’une belle aventure. Du coup, je suis mon chemin, à mon rythme, je fais mes expériences, et on verra où ça me mènera. Je suis encore loin d’être allée au bout de mes possibilités, il me reste beaucoup à découvrir et à faire, et je me rends compte qu’on en apprend tous les jours, ce qui est très excitant. Et puisque j’ai la chance phénoménale de faire quelque chose que j’aime, que demander de plus ?

Merci à Gaëlle Dupille pour m’avoir proposé cette interview… et merci à mes lecteurs pour leur soutien. Sans eux, je n’en serais pas là aujourd’hui.

Photo (c) Sklaerenn Baron

Pour rappel, voici aussi mes articles dans le numéro de 3 de l'Imaginarius (spécial Halloween) : 
Fêter Halloween : céder au mouvement consumériste ou retrouver ses racines ? (in : Les enquêtes de l'Imaginarius) : http://limaginarius.wifeo.com/les-enquetes-de-limaginarius-octobre-2012.php
- interviews d'Oxanna Hope et Vanessa Mars (in :Portraits d'auteurs) : http://limaginarius.wifeo.com/portraits-dauteurs-octobre-2012.php
Recettes pour célébrer Halloween/Samhain avec un cœur d’enfant (in : Etranges cuisines) : http://limaginarius.wifeo.com/etranges-cuisines-octobre-2012.php

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